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Temps de lecture : 2 minutes (446 mots)

La loi de Parkinson

Formulée par Cyril Northcote Parkinson (1955), loi de Parkinson2 600
la loi de Parkinson dit que dans la
gestion du temps :

Le travail s’étend de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement.

Donc quand vous donnez une longue durée pour effectuer une tâche, celle‑ci tend à occuper toute cette durée, sans apporter une véritable plus-value.

Avantages de la loi de Parkinson

  • Favorise la planification réaliste : fixer une durée disponible force à s’organiser et à prioriser les sous‑tâches.
  • Peut améliorer la qualité : si on alloue volontairement plus de temps pour peaufiner, réviser ou effectuer un travail approfondi.
  • Utile pour les tâches créatives ou complexes : où un temps d’exploration est nécessaire ; cela évite d’abréger des étapes utiles.
  • Permet de réduire le stress : si le temps alloué est suffisant et réaliste (moins de précipitation de dernière minute).
  • Favorise la délégation et la structuration : en donnant des délais, on clarifie les responsabilités.

Inconvénients (risques et effets pervers)

  • Procrastination : l’échéance lointaine incite à repousser le démarrage et à « étirer » l’effort inutilement.
  • Inefficacité : les tâches simples prennent souvent plus de temps qu’elles ne devraient (sur-travail, perfectionnisme inutile).
  • Mobilisation disproportionnée des ressources : affectation excessive de temps/argent/équipe à une tâche au détriment d’autres priorités.
  • Complexification artificielle : ajout de réunions, documents ou étapes pour remplir le temps disponible.
  • Mobilisation disproportionnée des ressources : source de qualité inégale et de stress intense en fin de cycle. 

Quand appliquer la loi (stratégies positives)

  • Fixer des échéances serrées, mais réalistes pour contrer la procrastination et augmenter la concentration.
  • Découper les gros projets en sprints courts (méthode Pomodoro, sprints Agile) pour limiter l’effet d’étirement.
  • Utiliser des délais variables selon l’objectif : long pour phases de recherche/créativité, court pour tâches opérationnelles répétitives.
  • Associer les échéances à des revues fréquentes (checkpoints) pour corriger le tir et éviter l’accumulation de travail inutile.

Techniques pratiques pour tirer profit et réduire les inconvénients

  • Bloquer un créneau fixe et non extensible (Timeboxing) pour une tâche
  • Pomodoro (25/50 min + pauses) pour lutter contre la procrastination et maintenir l’énergie
  • Règle des 2 minutes (si ça prend <2 min, faites‑le tout de suite) pour réduire la surcharge de petites tâches
  • Définir des critères d’acceptation clairs pour éviter le perfectionnisme
  • Priorisation (Matrice d’Eisenhower, méthode MoSCoW) pour allouer le temps selon l’impact
  • Échéances publiées pour augmenter la responsabilisation et réduire l’extension du travail
  • Limiter les ressources allouées (temps, personnes) intentionnellement pour forcer l’efficacité

Une astuce importante :

Pensez à chronométrer (sur une période) le temps nécessaire pour accomplir chaque tâche (de moyenne à grande importante), vous pourrez ainsi vérifier et « adapter » votre estimation du temps nécessaire pour accomplir vos tâches.

Il n'y a pas de problème de gestion du temps, il n'y a qu'un problème de fixation des priorités

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